L’ACIC exhorte le gouvernement et le CP à collaborer pour assurer la circulation des marchandises 

L’Association canadienne de l’industrie de la chimie (ACIC) exhorte le gouvernement du Canada, le Chemin de fer Canadien Pacifique (CP) et Teamsters Canada à collaborer pour éviter que l’économie canadienne ne subisse de graves répercussions et pour que les marchandises essentielles continuent de circuler au Canada. 

« Les événements cumulés des dernières années (la pandémie, les phénomènes météorologiques extrêmes, les problèmes de chaîne d’approvisionnement mondiale, etc.) ont fragilisé la chaîne d’approvisionnement au Canada. Cet arrêt de travail est un autre coup porté à la reprise économique du Canada et à notre réputation de fournisseur de confiance sur les marchés mondiaux », a déclaré Bob Masterson, président et chef de la direction de l’ACIC. 

« Chaque jour, des produits chimiques industriels d’une valeur de 31 millions de dollars dépendent du réseau du CP pour arriver à destination, et les répercussions économiques d’un arrêt de travail s’élèvent à 1 million de dollars par jour par installation fermée. Certains de ces biens sont également essentiels aux services publics de base tels que le traitement de l’eau. Nous demandons instamment aux deux parties de tenir compte des conséquences économiques urgentes et de grande portée que l’arrêt de travail au CP aura sur l’industrie. » 

La plupart des installations chimiques fonctionnent en continu. Elles ont donc besoin d’un service ferroviaire fiable et ininterrompu pour produire et livrer des produits essentiels aux clients. En cas d’interruption, elles se retrouvent rapidement à court de matières premières et d’espace pour stocker leurs produits finis. 

Les répercussions d’un arrêt de travail au CP sont immédiates, graves et durables, car il n’existe pas de solutions d’expédition de rechange viables. De nombreux membres de l’ACIC sont captifs du réseau du CP. Même les organisations qui sont desservies par le CP et le Canadien National (CN) comprennent que le réseau du CN n’est pas en mesure d’accepter une charge supplémentaire importante. 

L’ACIC estime qu’une solution négociée est à privilégier. Toutefois, en cas d’échec des négociations, le gouvernement du Canada doit être prêt à agir rapidement et dans l’intérêt national pour ordonner aux parties de reprendre le travail et entamer un arbitrage contraignant.