L’ACIC se réjouit des mesures de l’Énoncé économique de l’automne visant à améliorer la compétitivité du Canada en matière d’investissement
décembre 17, 2024
L’Association canadienne de l’industrie de la chimie (ACIC) se réjouit de la présence, dans l’Énoncé économique de l’automne 2024 présenté hier, de plusieurs mesures qu’elle réclame depuis longtemps pour améliorer la compétitivité du Canada en matière d’investissement dans le secteur.
« Les annonces faites hier portent sur des questions de compétitivité de longue date », a déclaré Bob Masterson, président et chef de la direction de l’ACIC.
« L’ACIC a préconisé la réforme de ces programmes dans ses mémoires prébudgétaires de 2021, 2022, 2023 et 2024 présentés au Comité permanent des finances, ainsi que dans le cadre de consultations spécifiques menées plus tôt cette année. Il est important de noter que chacune de ces mesures ne porte ses fruits qu’avec des capitaux d’investissement, ce qui est exactement ce dont le Canada a besoin. Il s’agit de mesures qui vont dans le bon sens et qui renforcent la compétitivité du Canada en matière d’investissement. En outre, elles pourraient contribuer à atténuer les risques de fuite des investissements si les tarifs douaniers proposés par la nouvelle administration américaine devenaient réalité.
Plus précisément, l’ACIC est satisfaite des mesures suivantes :
- Recapitaliser et réformer le programme de recherche scientifique et de développement expérimental (RS&DE) en y ajoutant 1,9 milliard de dollars sur six ans et en y apportant des modifications importantes ;
- Prolongation de l’incitation à l’investissement accéléré jusqu’en 2033, ainsi que de l’amortissement immédiat des machines et équipements de fabrication ou de transformation, des équipements de production d’énergie propre et de conservation de l’énergie et des véhicules à émissions nulles ;
- L’extension du crédit d’impôt pour l’hydrogène propre à la pyrolyse du méthane. En rendant la pyrolyse du méthane éligible au crédit d’impôt à l’investissement pour l’hydrogène propre, qui couvre entre 15 % et 40 % du coût d’achat et d’installation d’équipements éligibles utilisés dans la production d’hydrogène propre, le Canada pourrait devenir un leader dans cette technologie.
Nombre de ces mesures, bien que positives, nécessitent une loi d’habilitation pour entrer en vigueur. L’ACIC continuera à travailler avec le gouvernement fédéral pour s’assurer que ces mesures entrent en vigueur afin d’améliorer la compétitivité du secteur canadien de la chimie et des plastiques.