L’ACIC est heureuse de voir que l’Énoncé économique de l’automne comporte plusieurs éléments qui visent à améliorer les investissements dans son secteur
novembre 04, 2022
L’Association canadienne de l’industrie de la chimie (ACIC) est heureuse de voir que plusieurs des recommandations qu’elle a soumises dans son mémoire de consultation prébudgétaire ont été incluses dans l’Énoncé économique de l’automne du gouvernement fédéral, le 3 novembre 2022.
En voici quelques exemples :
• crédits d’impôt à l’investissement dans les technologies propres et l’hydrogène propre;
• Fonds de croissance du Canada; o première étape reconnue pour répondre à l’Inflation Reduction Act (loi sur la réduction de l’inflation) des États-Unis,
• accélération du déploiement technologique dans le domaine de l’hydrogène à faible teneur en carbone et du captage, de l’utilisation et du stockage du carbone (CUSC),
• utilisation de la vaste richesse en ressources naturelles du Canada et renforcement des chaînes d’approvisionnement essentielles;
• lancement d’une agence canadienne d’innovation et d’investissement et révision du Programme d’encouragements fiscaux pour la recherche scientifique et le développement expérimental (RS&DE);
• renforcement de la compétitivité de la fabrication de pointe et utilisation de la stratégie sur les minéraux critiques du Canada.
« Nous accueillons favorablement ces mesures de l’Énoncé économique de l’automne. Comme cela a été reconnu et admis, il s’agit des premières étapes de la réponse à l’Inflation Reduction Act (IRA) des États-Unis. L’IRA a fait pencher la balance en faveur des États-Unis, et le Canada doit combler des lacunes importantes pour obtenir de nouveaux investissements substantiels », a déclaré Bob Masterson, président et chef de la direction de l’ACIC.
Il a déclaré que le secteur aurait souhaité que le gouvernement aborde plus précisément le crédit d’impôt à l’investissement pour la capture, l’utilisation et le stockage du carbone (CUSC) qui a fait l’objet de la consultation. Par rapport aux États-Unis, le Canada continue d’être désavantagé pour des investissements similaires en CUSC. « Ce ne sont là que quelques-unes des mesures d’appui nécessaires pour garantir de nouveaux investissements au Canada. Le passage à la carboneutralité n’est plus une question de politique environnementale, mais bien une question de politique d’investissement et de compétitivité des investissements du Canada », a déclaré M. Masterson.
« Actuellement, il existe des propositions d’investissement pour la carboneutralité d’une valeur de 30 milliards de dollars en Alberta et plusieurs propositions d’investissement dans la chimie des batteries au Québec et en Ontario. Pour que ces projets puissent faire l’objet d’une décision d’investissement finale et que l’infrastructure correspondante soit construite le plus rapidement possible, plusieurs détails de l’Énoncé économique de l’automne doivent être finalisés », a-t-il ajouté.
Plus de 95 % de tous les produits manufacturés reposent sur la chimie et notre secteur joue un rôle crucial dans la chaîne d’approvisionnement de presque tous les produits manufacturés au Canada. D’autres secteurs doivent passer par nous pour atteindre leurs objectifs de zéro émission nette, et la décarbonisation de la production du secteur de la chimie et des chaînes d’approvisionnement en aval nécessitera des investissements importants dans des installations nouvelles et existantes.
L’ACIC se réjouit de continuer à travailler avec le gouvernement jusqu’au budget 2023 afin de mettre en œuvre des mesures tangibles pour stimuler de nouveaux investissements dans l’économie à zéro émission nette du Canada.