L’ACIC exhorte les parties à s’entendre pour garder les ports de la Colombie-Britannique ouverts

L’Association canadienne de l’industrie de la chimie (ACIC) exhorte la BC Maritime Employers Association (BCMEA) et l’International Longshore and Warehouse Union Local 514 (ILWU Local 514) à s’unir et à conclure un accord afin de maintenir le transport des marchandises dans les ports de la Colombie-Britannique.

Le syndicat représentant les contremaîtres des ports de Colombie-Britannique, ILWU Local 514, a émis un avis de grève de 72 heures, tandis que la BCMEA a émis un avis de lock-out pour 9 heures du matin PT, si un accord ne peut être trouvé avec l’aide d’un médiateur fédéral.

« Les activités des ports de la côte ouest sont vitales pour l’ensemble de l’économie canadienne et constituent un élément essentiel des chaînes d’approvisionnement internationales. Même la menace d’un arrêt de travail entraîne des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement. Cette situation exercera une pression sur les produits chimiques qui transitent par la côte ouest, quelques semaines seulement après la fermeture des deux chemins de fer de classe 1. Ce niveau d’incertitude met encore plus à mal la réputation du Canada en tant que partenaire commercial fiable », a déclaré Bob Masterson, président et chef de la direction de l’ACIC.

« Nos membres, qui fournissent au Canada des emplois bien rémunérés et les produits dont les Canadiens et d’autres industries ont besoin, ont besoin de stabilité dans leurs chaînes d’approvisionnement, tout comme leurs clients. C’est pourquoi nous exhortons la BCMEA et la section locale 514 de l’ILWU à s’unir pour assurer la circulation des marchandises. Nous demandons également au gouvernement fédéral de s’engager directement avec les parties et de préparer une série d’actions qui peuvent être utilisées pour éviter un arrêt de travail préjudiciable, quelle qu’en soit la durée ».

En 2023, les expéditions des secteurs de la chimie et des produits plastiques étaient évaluées à 109 milliards de dollars et les exportations à 62,9 milliards de dollars. L’industrie de la chimie et du plastique est directement responsable de 192 700 emplois. En 2023, plus de 8 milliards de dollars de produits chimiques et plastiques ont transité par la côte ouest, soit environ 22 millions de dollars par jour.

Un arrêt de travail dans les ports aura des répercussions importantes, immédiates et négatives sur les consommateurs et l’économie du Canada. L’ACIC estime qu’une solution négociée est toujours la meilleure solution ; mais, en cas d’échec, nous demandons instamment au gouvernement fédéral de prendre des mesures rapides pour éviter des dommages encore plus graves à l’économie canadienne.