Énoncé de l’Association de l’industrie de la chimie du Canada sur le décret de la Gazette du Canada, Partie II, au sujet des « articles fabriqués en plastique »

Nous restons préoccupés par le fait que la décision d’aujourd’hui envoie le mauvais message aux investisseurs mondiaux de la chimie, à savoir que le Canada est ambivalent à l’égard des énormes perspectives d’investissement dans l’économie circulaire des plastiques.

« Soyons clairs, un déchet plastique dans la nature est un déchet de trop, a déclaré Elena Mantagaris, vice-présidente de la Division des plastiques de l’Association canadienne de l’industrie de la chimie (ACIC). C’est pourquoi l’industrie canadienne des plastiques s’est engagée à résoudre le problème des déchets de plastique. Pour ce faire, elle s’est fixé pour objectif de rendre 100 % des emballages en plastique recyclables ou récupérables d’ici 2030 et d’adopter des technologies de recyclage avancées pour que ces emballages soient entièrement récupérés et recyclés d’ici 2040. »

« En rendant les plastiques entièrement recyclables et en transformant les déchets en nouveaux articles en plastique et en d’autres produits, nous pouvons aider le Canada à atteindre son objectif de zéro déchet de plastique. »

Bien que le gouvernement ait exercé ses pouvoirs, l’ACIC est déçue que des matières plastiques inertes et sans danger qui jouent un rôle si important dans la vie des Canadiens soient étiquetées comme des substances toxiques. Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique a entendu clairement de la part de l’industrie, et d’un large éventail d’autres industries où les plastiques jouent un rôle important, qu’une telle mesure ne contribuerait guère à empêcher les plastiques post-consommation de se retrouver dans l’environnement.

L’ACIC reste convaincue que la LCPE n’est pas un instrument législatif approprié pour gérer les plastiques post-consommation. C’est la raison pour laquelle nous plaidons en faveur d’un cadre national d’économie circulaire qui comprend six domaines d’intervention stratégiques visant à construire une économie circulaire pour les plastiques au Canada.

Les voici :

  • Conception des produits
  • Accroître l’accès au recyclage et à la collecte
  • Améliorer les capacités de tri
  • Renforcer les capacités de recyclage mécanique et de pointe
  • Développer et élargir les marchés finaux
  • Mobiliser et éduquer les consommateurs

Nous continuerons de collaborer avec le gouvernement fédéral pour comprendre toute la portée des répercussions qu’auront les règlements attendus dans le courant de l’année sur les entreprises. Notre attention reste fermement concentrée sur la collaboration avec les provinces pour faire progresser les initiatives de responsabilité élargie des producteurs d’un océan à l’autre et sur la création de politiques et d’environnements d’investissement plus favorables à une économie circulaire pour les plastiques.