L’ACIC s’attend à ce que le projet de loi c-49 tienne ses promesses

L’Association canadienne de l’industrie de la chimie (ACIC) a accueilli favorablement la sanction royale accordée hier au projet de loi C-49, la Loi sur la modernisation des transports.

Ce projet de loi répond directement à divers enjeux soulevés par l’ACIC quant à la nécessité d’établir un meilleur équilibre dans les relations commerciales entre les expéditeurs et les transporteurs ferroviaires de marchandises au Canada.

« Ce projet de loi n’apporte pas tout ce que nous jugeons nécessaire, mais il comprend des dispositions qui aideront les expéditeurs et le gouvernement responsable de la supervision du système ferroviaire », a dit le président-directeur général de l’ACIC Bob Masterson.

« Nous sommes prêts à travailler avec Transports Canada et l’Office des transports du Canada pour mettre en œuvre les nouvelles dispositions de la Loi de façon à rééquilibrer les pouvoirs pour le bénéfice mutuel de toutes les parties. Au besoin, nous allons aussi travailler avec nos partenaires d’autres secteurs pour trouver des recours additionnels. »

Plus des trois quarts des expéditions annuelles de l’industrie de la chimie sont faites par train, ce qui représente un septième de toutes les expéditions de marchandises au Canada. Le coût et le service ferroviaires sont parmi les plus importants facteurs de compétitivité pour les producteurs canadiens de la chimie, en particulier quand ils décident de l’emplacement d’une nouvelle installation ou de l’intensification des activités au Canada.

« Avec une croissance significative des investissements dans l’industrie canadienne de la chimie, nous nous préoccupons de la capacité du service et de l’infrastructure ferroviaires », a dit M. Masterson. « Alors que le projet de loi C-49 entre en vigueur, nous allons aussi travailler avec le ministre des Transports du Canada, d’autres expéditeurs et les chemins de fer pour assurer que les conditions permettent d’avoir une infrastructure ferroviaire solide au cours des prochaines années et de répondre aux besoins de l’économie en croissance. »