Les industries canadiennes de la chimie et des plastiques partagent les préoccupations du gouvernement fédéral au sujet de la mauvaise gestion des déchets plastiques

L’Association canadienne de l’industrie des plastiques (ACIP) et l’Association canadienne de l’industrie de la chimie (ACIC), qui défendent les intérêts de la grande chaîne de valeur des matières plastiques au Canada, appuient pleinement l’objectif de mettre un frein au rejet des déchets dans l’environnement, y compris les déchets plastiques.

C’est dans cette optique que l’ACIP et l’ACIC soutiennent le gouvernement, qui compte se référer aux conclusions scientifiques pour mieux comprendre les répercussions des déchets plastiques dans l’environnement. Nous saluons particulièrement les projets d’élargissement de la responsabilité des producteurs au moyen de mesures gérées par les producteurs, qui mèneront à une collecte plus harmonisée et qui contribueront à la création de marchés pour les plastiques recyclés.

Nous recommandons toutefois au gouvernement de ne pas anticiper les conclusions et de tenir compte des répercussions tout au long du cycle de vie des produits de plastique et de leurs solutions de rechange. Tout jugement hâtif pourrait avoir de graves conséquences sur la capacité de l’industrie de créer une économie circulaire pour les plastiques appuyant une stratégie nationale sans déchets de plastique.

« Les plastiques sont la clé de notre mode de vie moderne et durable, mais ils n’ont pas leur place dans l’environnement. Nous comprenons l’urgence du problème et nous sommes déterminés à faire partie de la solution », a déclaré Carol Hochu, présidente et chef de la direction de l’ACIP.

« L’ACIP et l’ACIC croient au développement d’une économie circulaire pour les plastiques, au coeur de laquelle les matières plastiques sont considérées comme une ressource précieuse qui ne doit pas être rejetée dans l’environnement », a déclaré Bob Masterson, président et directeur général de l’ACIC. « La sensibilisation des consommateurs est importante, car nous devons adopter une approche touchant l’ensemble de la société sur cette question. L’industrie, les gouvernements, la société civile et les consommateurs doivent travailler ensemble pour résoudre ce problème planétaire. »

Les industries canadiennes de la chimie et des plastiques se mobilisent déjà pour fournir des solutions : plusieurs membres font partie des fondateurs de l’Alliance to End Plastic Waste, qui investit plus de 1,5 milliard de dollars américains pour offrir des solutions de gestion des déchets dans le monde.

En 2018, les membres de l’ACIP et de l’ACIC se sont également engagés à ce que 100 % des emballages en plastique soient réutilisés, recyclés ou récupérés d’ici 2040, et à ce que 100 % des emballages en plastique soient recyclables ou récupérables d’ici 2030.

Cependant, nos membres croient qu’en donnant l’impression que les matières plastiques, pourtant hygiéniques et sécuritaires, sont toxiques en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (LCPE), il sera plus difficile pour le Canada d’atteindre ses objectifs zéro déchet.

L’ACIC et l’ACIP attendent avec intérêt de travailler avec le gouvernement fédéral afin d’appuyer son approche scientifique.