Un avenir faible en carbone a besoin des solutions de la chimie, indique un rapport de l’ACIC

L’Association canadienne de l’industrie de la chimie (ACIC) a présenté aujourd’hui un rapport indiquant comment l’industrie canadienne de la chimie est dans une position unique pour offrir des solutions innovatrices dans le cadre de la lutte mondiale contre le changement climatique, des édifices verts à l’énergie propre, en passant par le transport durable et l’agriculture.

Intitulé La chimie : Essentielle à la transition du Canada vers un avenir énergétique faible en carbone, le document présente une avenue permettant d’établir des politiques tirant profit de l’avantage de l’énergie faible en carbone du Canada.  Il a été remis au ministre des Ressources naturelles du Canada, Jim Carr, plus tôt ce mois-ci en tant que contribution de l’ACIC aux travaux du Conseil Génération Énergie du ministre.

« Alors que nous faisons face aux impacts du changement climatique, l’examen de solutions énergétiques faibles en carbone est l’une des principales préoccupations des Canadiens et des décideurs politiques.  Avec les bonnes politiques, l’industrie de la chimie pourrait attirer 25 milliards de dollars en nouveaux investissements d’ici 2025 et contribuer de manière significative à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) mondiales », a dit le président-directeur général de l’ACIC Bob Masterson.

« Si le Canada ne profite pas des possibilités d’investissement en raison de la nature concurrentielle de l’industrie, la production se fera dans d’autres pays dont les opérations ont une intensité de carbone plus élevée. »

Le document met en lumière comment les abondantes ressources faibles en carbone du Canada comme le gaz naturel et les liquides du gaz naturel permettent de fabriquer des produits chimiques en émettant 80 pour cent moins d’émissions de GES que certains marchés européens ou asiatiques, qui ont besoin de pétrole brut ou de charbon comme charges d’alimentation.

Le rapport précise également le rôle de la chimie dans l’économie circulaire, et comment l’industrie canadienne de la chimie peut devenir un chef de file mondial de la production chimique à faible intensité de carbone avec des politiques appropriées.

Pour lire le rapport complet : La chimie : Essentielle à la transition du Canada vers un avenir énergétique faible en carbone.

Quelques faits :

  • Plus de 95 % des produits manufacturés ont besoin de la chimie.  Mondialement, la chimie est une industrie de cinq mille milliards de dollars.
  • Des produits chimiques canadiens d’une valeur de 53 milliards de dollars ont été expédiés en 2016.
  • À titre de 4e plus gros secteur manufacturier du Canada, l’industrie est directement responsable de 87 000 emplois et soutient 525 000 autres emplois.
  • L’industrie canadienne de la chimie est en bonne position pour tirer profit des ressources faibles en carbone du pays — gaz naturel et liquides du gaz naturel, hydroélectricité et biomasse.
  • Les percées dans des technologies favorables au climat (p. ex. isolation des bâtiments, plastiques plus légers pour les automobiles, panneaux solaires, éoliennes) sont rendues possibles grâce à la chimie.
  • L’industrie canadienne de la chimie a réduit ses émissions de gaz à effet de serre globales de 67 % depuis 1992 grâce à des investissements considérables.